Le Canadien de Montréal vient de franchir une étape majeure dans la construction de son avenir en s’entendant avec son jeune défenseur prodige Lane Hutson sur un contrat de huit ans d’une valeur de 70,8 millions de dollars américains. Cette prolongation, annoncée ce lundi 13 octobre 2025, assure à l’équipe montréalaise de pouvoir compter sur l’un des talents les plus prometteurs de la LNH jusqu’en 2034.
Un investissement stratégique pour le Tricolore
Avec un salaire annuel moyen de 8,85 millions de dollars, Lane Hutson devient l’un des joueurs les mieux rémunérés de l’organisation, mais demeure sous le seuil des 9,5 millions que touche actuellement Noah Dobson. Cette structure salariale témoigne de la vision du directeur général Kent Hughes, qui maintient une hiérarchie cohérente tout en s’assurant les services d’un joueur d’exception.
« Ce que cela nous dit à propos de Lane Hutson, c’est qu’il aime jouer à Montréal et qu’il veut que Montréal soit en position de gagner », a déclaré Kent Hughes lors de l’annonce officielle.
Une saison recrue historique
À seulement 21 ans, Hutson a déjà inscrit son nom dans les livres de records du Canadien. La saison dernière, il a remporté le prestigieux trophée Calder, remis à la meilleure recrue de la LNH, devenant le premier joueur du Tricolore à obtenir cet honneur depuis Ken Dryden en 1971-1972.
Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 6 buts et 60 passes en 82 matchs, pour un total de 66 points. Ces 60 mentions d’aide égalent le record de tous les temps pour un défenseur recrue dans l’histoire de la LNH, établi initialement par Larry Murphy en 1980-1981. De plus, Hutson est devenu le quatrième défenseur de l’ère moderne à mener les recrues au chapitre des points, rejoignant ainsi des légendes comme Bobby Orr, Brian Leetch et Quinn Hughes.
Un coup de maître de Kent Hughes
Plusieurs experts s’attendaient à ce que Hutson exige un salaire avoisinant les 10 millions de dollars par saison, compte tenu de son potentiel offensif exceptionnel et de son impact immédiat sur le jeu de transition du Canadien. Kent Hughes a toutefois réussi à conclure une entente à un prix plus raisonnable, préservant ainsi une précieuse marge de manoeuvre sous le plafond salarial pour continuer à bâtir autour du noyau jeune de l’équipe.
Cette prolongation s’inscrit dans la stratégie globale de l’organisation, qui a déjà sécurisé les services à long terme de Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky, Noah Dobson et Kaiden Guhle, tous sous contrat au moins jusqu’en 2029-2030.
Une structure financière avantageuse
Selon les détails dévoilés, le contrat comprend des bonus à la signature substantiels totalisant 11 millions de dollars lors des deux premières années, offrant à Hutson une sécurité financière immédiate. Les dernières années du contrat incluent également une clause de non-échange limitée à 10 équipes, reflétant la confiance mutuelle entre le joueur et l’organisation.
Cette entente transformatrice devrait assurer l’avenir financier du jeune défenseur américain tout en lui permettant, à l’âge de 30 ans à l’expiration du contrat, de potentiellement négocier un autre contrat lucratif.
Un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre
Les négociations n’ont pas été de tout repos. Des rumeurs circulaient voulant que le clan Hutson préfère une entente de six ans, ce qui lui aurait permis d’accéder plus rapidement au marché des joueurs autonomes. La médiatisation intense du dossier aurait même commencé à peser sur les performances du joueur, qui a connu quelques matchs plus difficiles en début de saison.
L’organisation montréalaise avait d’ailleurs souhaité que les négociations se déroulent loin des projecteurs, préoccupée par l’impact de toute cette attention sur son jeune défenseur.
Une vision tournée vers l’avenir
Avec cette prolongation, le Canadien solidifie les fondations de son équipe pour les années à venir. Hutson représente bien plus qu’un simple défenseur talentueux : il incarne l’espoir d’une organisation qui mise sur la jeunesse et le développement pour retrouver les sommets de la LNH.
Il est également intéressant de noter qu’aucune équipe ayant un joueur touchant plus de 10 millions par saison n’a jamais remporté la Coupe Stanley, une statistique qui a certainement influencé la stratégie salariale du Canadien.
Pour les partisans montréalais, cette annonce représente une excellente nouvelle : leur équipe pourra compter sur l’un des défenseurs les plus excitants du circuit pour encore longtemps, et ce, à un prix qui permettra de continuer à améliorer le reste de la formation.
