LONGUEUIL – Le ministre de la Sécurité publique Ian Lafrenière et le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont lancé des appels au calme avant les manifestations prévues ce week-end suite au meurtre de l’adolescent de 15 ans Nooran Rezayi par un policier dimanche dernier.
Contexte du drame et réactions
Le jeune Nooran Rezayi, âgé de 15 ans, a été tué par un policier dimanche dernier. Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a confirmé mardi qu’aucune arme n’avait été retrouvée sur l’adolescent, soulevant de nombreuses questions sur les circonstances du drame.
Les appels au calme du SPAL et du ministre
« Si les gens veulent manifester, c’est correct. S’ils veulent se présenter devant le poste de police de Longueuil, c’est correct aussi. Mais il y a une limite : on n’attaque pas, on ne cause pas de dégâts, on ne fait rien de criminel », a déclaré le ministre Lafrenière. Le SPAL a pour sa part averti avoir reçu des informations suggérant que « un petit nombre d’individus pourraient tenter de provoquer une confrontation » pendant les rassemblements.
Manifestations prévues à Longueuil
Une veillée est organisée samedi et une manifestation devant le poste de police de Longueuil est prévue dimanche. Les organisateurs de la veillée « Justice pour Nooran » appellent à des rassemblements pacifiques pour honorer la mémoire de l’adolescent.
Tensions, enquêtes et rôle du BEI
La mairesse Catherine Fournier a réclamé jeudi plus de transparence du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI). La Ligue des droits et libertés a quant à elle dénoncé le manque d’indépendance du BEI, un point partagé par les organisateurs de la veillée.
Questions sur la transparence et la justice
Les appels à la transparence se multiplient alors que la communauté réclame des réponses claires sur les circonstances exactes qui ont mené à la mort du jeune homme. Les autorités tentent de maintenir un équilibre entre le respect du droit de manifester et la préservation de l’ordre public.
