Une œuvre d’art public innovante transforme l’ambiance du complexe aquatique de Rosemont, grâce à la vision créative de deux jeunes artistes montréalais prometteurs.
Un projet artistique novateur au cœur d’un équipement communautaire
Le complexe aquatique de Rosemont accueille désormais « Archipel », une installation artistique immersive conçue par Laurent Le Bel-Roux et Florence Viau. Cette œuvre transforme radicalement l’expérience des visiteurs en créant un dialogue unique entre art contemporain et architecture publique.
Les artistes derrière l’œuvre
Laurent Le Bel-Roux : Explorer les limites de l’espace
Artiste multidisciplinaire établi à Montréal, Laurent Le Bel-Roux se distingue par son approche expérimentale de l’installation artistique. Son travail questionne la relation entre l’individu et son environnement bâti, créant des expériences sensorielles qui défient les perceptions traditionnelles de l’espace.
Florence Viau : L’art comme vecteur d’inclusion
Florence Viau apporte à ce projet sa sensibilité unique pour les espaces communautaires. Son parcours artistique se caractérise par une recherche constante de connexion entre l’art et le public, privilégiant l’accessibilité et l’engagement citoyen.
L’expérience « Archipel » : Une immersion sensorielle
L’installation « Archipel » tire son nom de sa composition en îlots visuels et sonores qui parsèment l’espace du complexe aquatique. Les visiteurs sont invités à naviguer entre différentes zones d’expression artistique, chacune offrant une perspective unique sur la thématique de l’eau et de la communauté.
Éléments visuels innovants
Les artistes ont intégré des projections lumineuses dynamiques qui réagissent aux mouvements dans l’espace, créant une atmosphère évolutive et interactive. Les surfaces réfléchissantes et les jeux de transparence évoquent la fluidité de l’élément aquatique tout en soulignant l’architecture contemporaine du complexe.
Dimension sonore immersive
Un paysage sonore spécialement composé accompagne l’expérience visuelle, mélangeant bruits naturels d’eau, compositions musicales originales et ambiances urbaines. Cette bande sonore contribue à créer une bulle sensorielle qui enveloppe les visiteurs dès leur entrée.
Un engagement fort envers l’accessibilité et l’inclusion
L’un des aspects les plus remarquables d’« Archipel » réside dans son approche inclusive. Les artistes ont collaboré étroitement avec des experts en accessibilité pour garantir que l’œuvre soit pleinement appréciable par tous les publics, incluant les personnes à mobilité réduite et celles vivant avec des handicaps sensoriels.
Des parcours tactiles et des descriptions audio enrichissent l’expérience pour les visiteurs malvoyants, tandis que des éléments visuels renforcés et des vibrations synchronisées avec les composantes sonores permettent aux personnes sourdes ou malentendantes de vivre pleinement l’installation.
Impact culturel et communautaire
L’installation « Archipel » s’inscrit dans une démarche plus large de valorisation culturelle des équipements municipaux. En transformant un espace fonctionnel en lieu d’expérience artistique, le projet démontre comment l’art public peut enrichir le quotidien des citoyens et renforcer le sentiment d’appartenance communautaire.
Réactions de la communauté
Depuis son inauguration, « Archipel » suscite un engouement notable auprès des résidents de Rosemont et des visiteurs du complexe aquatique. Les commentaires recueillis soulignent l’effet apaisant et inspirant de l’installation, qui transforme une simple visite à la piscine en véritable moment culturel.
Rayonnement pour le quartier
Ce projet contribue à positionner Rosemont comme un quartier dynamique sur le plan culturel, attirant non seulement les amateurs d’art contemporain mais également un public plus large, curieux de découvrir cette approche novatrice de l’intégration artistique dans les espaces publics.
Financement et soutien institutionnel
La réalisation d’« Archipel » a été rendue possible grâce au soutien financier de la Ville de Montréal, dans le cadre de sa politique d’intégration de l’art à l’architecture. Ce programme oblige l’allocation d’un pourcentage du budget de construction des bâtiments municipaux à des œuvres d’art public.
Le projet a également bénéficié de l’appui de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, qui a facilité la collaboration entre les artistes et les différents intervenants municipaux.
Une installation pérenne au service du bien-être collectif
Contrairement à de nombreuses installations temporaires, « Archipel » est conçue pour durer et évoluer avec le temps. Les artistes ont prévu des ajustements saisonniers et la possibilité d’intégrer de nouveaux éléments au fil des années, garantissant ainsi que l’œuvre reste vivante et pertinente.
Cette pérennité s’accompagne d’un programme d’entretien spécifique et de médiations culturelles régulières, permettant au public de mieux comprendre les intentions artistiques et les techniques employées.
Conclusion : L’art comme catalyseur de transformation sociale
« Archipel » illustre parfaitement comment l’art public contemporain peut transcender sa fonction décorative pour devenir un véritable outil de transformation sociale. En créant un environnement immersif et inclusif au sein d’un équipement communautaire quotidien, Laurent Le Bel-Roux et Florence Viau démontrent que la culture et l’art ont leur place partout, y compris dans les lieux les plus fonctionnels de notre vie urbaine.
Cette installation marque un tournant dans l’approche montréalaise de l’art public, prouvant qu’il est possible de conjuguer excellence artistique, accessibilité universelle et ancrage communautaire. Nul doute qu’« Archipel » servira d’inspiration pour de futurs projets similaires, contribuant ainsi à faire de Montréal une ville toujours plus accueillante, inclusive et culturellement vibrante.