C’est un véritable séisme dans l’univers du hockey montréalais : Cole Caufield a été invité par USA Hockey au prestigieux camp d’orientation en vue des Jeux olympiques d’hiver 2026, tandis que son coéquipier Lane Hutson a été complètement ignoré.
La nouvelle crée une onde de choc, car Hutson sort pourtant d’une saison exceptionnelle avec le Canadien, égalant un record historique de passes décisives pour une recrue à la ligne bleue avec 60 aides. À seulement 21 ans, il s’était imposé comme un défenseur offensif d’élite, redéfinissant la relance et offrant une dimension offensive unique à l’équipe.
Pendant ce temps, Cole Caufield, auteur de 37 buts et 70 points en 82 matchs, récolte les fruits d’une saison à la hauteur des attentes. L’attaquant américain, devenu l’une des figures offensives incontournables du Canadien, incarne parfaitement l’image moderne du hockey américain : rapide, spectaculaire et décisif.
Si la sélection de Caufield n’a rien de surprenant, le « snobage » de Hutson suscite l’incompréhension. USA Hockey a préféré miser sur des défenseurs plus robustes, comme Brady Skjei, Alex Vlasic ou Jackson LaCombe, au détriment du jeune prodige. Un choix qui alimente les critiques : les États-Unis ont-ils privilégié la sécurité au détriment du talent pur ?
À Montréal, ce contraste entre la reconnaissance éclatante de Caufield et l’ignorance dont est victime Hutson crée une tension symbolique. Si les deux joueurs ne sont pas en conflit direct, la perception médiatique et populaire nourrit déjà un climat de malaise.
Pour le Canadien, cette situation pourrait cependant se transformer en moteur : Hutson, piqué dans son orgueil, aura à cœur de démontrer sur la glace qu’il mérite pleinement sa place parmi l’élite. Une affaire à suivre de près tout au long de la saison.
