MONTRÉAL – Une équipe de recherche internationale dirigée par l’Université de Montréal a fait une percée majeure dans la prédiction des maladies neurodégénératives. Cette découverte montréalaise ouvre de nouvelles perspectives pour la médecine préventive.
La recherche révolutionnaire
Leurs études révèlent qu’il est désormais possible de distinguer, années à l’avance, si des patients atteints d’un trouble du comportement en sommeil paradoxal développeront la maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy.
Deux études complémentaires
La première étude, publiée dans la revue Neurology, montre qu’une circulation réduite des fluides du côté gauche du cerveau multiplie par 2,4 le risque de développer Parkinson.
La seconde, parue dans Alzheimer’s & Dementia, identifie qu’une augmentation d' »eau libre » dans une région cérébrale spécifique multiplie par huit le risque de démence à corps de Lewy.
Ces biomarqueurs, détectés par imagerie avancée, capturent des changements précoces avant l’apparition des symptômes.
Vers une médecine personnalisée
Dirigées par le professeur Shady Rahayel de l’UdeM, ces études menées auprès de centaines de patients dans cinq pays ouvrent la voie à une médecine personnalisée. Cette approche permettra un suivi adapté et de meilleurs essais cliniques pour des traitements préventifs.
Cette découverte représente un espoir considérable pour les patients et leurs familles, offrant la possibilité d’une intervention précoce dans la lutte contre ces maladies neurodégénératives.
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