MONTRÉAL – L’École internationale de langues du YMCA, institution emblématique du centre-ville de Montréal ouverte depuis 1965, fermera définitivement ses portes le 19 décembre. Cette décision entraînera considérablement la perte de 100 emplois. Par ailleurs, elle affectera plus de 5000 étudiants qui fréquentaient annuellement l’établissement pour des cours de francisation et d’apprentissage d’autres langues.
La direction du YMCA Québec invoque des raisons financières pour justifier cette fermeture. Elle évoque notamment un « déficit important » et la nécessité d’investissements technologiques majeurs. De plus, une relocalisation est estimée à 4,2 millions de dollars.
Plusieurs facteurs ont fragilisé le modèle économique de l’école de langues :
- La pandémie de COVID-19
- La baisse de la clientèle internationale
- La concurrence des cours en ligne
- Les changements dans les politiques d’immigration
Les employés expriment leur choc et leur tristesse face à cette fermeture. L’enseignante Marie-Josée Cardinal souligne la disparition d’une institution « motivée non pas par le profit, mais par le désir d’offrir des services à la communauté ». En outre, les camps de jour des YMCA seront également affectés par cette restructuration.
Cette fermeture s’inscrit dans un contexte plus large de défis pour les institutions éducatives montréalaises. Elle illustre les difficultés auxquelles font face les écoles de langues traditionnelles dans un environnement éducatif en pleine mutation.
