Le boxeur québécois Jean Pascal intente une poursuite civile de 2 millions de dollars contre le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et deux de ses agents, après avoir été acquitté, en février dernier, d’un refus de se soumettre à un alcootest.
L’incident remonte à novembre 2022, alors que Pascal avait été intercepté au centre-ville de Montréal après avoir effectué un virage à droite sur un feu rouge. Bien qu’il ait accepté de souffler à plusieurs reprises dans l’appareil, aucun résultat n’avait été généré. Les policiers avaient alors procédé à son arrestation.
Le tribunal avait par la suite conclu à de « sérieux doutes » concernant la fiabilité des témoignages des agents impliqués et avait acquitté le pugiliste. Son avocat dénonce aujourd’hui l’usage de l’application cryptée Signal par les policiers, ce qui aurait pu empêcher la divulgation de preuves essentielles et favoriser une intervention disproportionnée.
Jean Pascal estime que cette affaire a gravement nui à sa carrière, lui faisant perdre des combats et des revenus qui ne pourront jamais être récupérés. Sur les 2 M$ réclamés, 1,4 M$ concernent directement son entreprise Jean Pascal Promotions inc. Le champion de 42 ans réclame aussi 200 000 $ pour atteinte à sa réputation et 100 000 $ pour l’atteinte à son honneur et à sa dignité.