Un bilan alarmant pour l’information locale au Québec
Un cri d’alarme pour l’information locale. La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) a présenté les résultats de sa tournée de consultations à travers le Québec dans le cadre de sa campagne « L’information, un bien public ».
Selon sa présidente Annick Charette, le système assurant l’accès à une information de qualité est « rompu ». Les revenus publicitaires, accaparés par les géants du numérique, fragilisent les médias locaux qui ferment leurs antennes, réduisent leurs effectifs ou cessent leurs activités. Résultat : des pans entiers de l’actualité régionale et même de certains quartiers urbains sont oubliés.
Exemples et chiffres sur les fermetures récentes
Plusieurs médias locaux ont été contraints de fermer ou de réduire drastiquement leurs opérations au cours des dernières années. Cette tendance inquiétante prive les communautés locales d’une couverture journalistique essentielle à la vie démocratique.
Des solutions proposées pour éviter la disparition des médias
La FNCC-CSN appelle à diversifier les sources de financement et à imposer une cible d’investissements publicitaires des gouvernements dans les médias locaux, à l’image de l’Ontario qui exige 25 % de ses budgets dans ce secteur. Le rapport insiste aussi sur la nécessité de renforcer l’éducation aux médias pour contrer la confusion entre journalisme et opinion.
Pourquoi la presse locale est vitale pour la démocratie ?
« L’information crédible a un coût, et il appartient à tous de la protéger », conclut la FNCC-CSN, rappelant que sans mesures structurantes, la santé démocratique du Québec est en jeu. La presse locale joue un rôle crucial dans l’information des citoyens sur les enjeux qui les concernent directement.