L’avenir du Grand Prix de Montréal en sursis : la F1 revoit son calendrier mondial

Le Grand Prix de Montréal est-il en voie de disparaître du calendrier de la Formule 1 ? Après une édition 2024 difficile et des enjeux financiers serrés, l’avenir de l’épreuve canadienne est sérieusement remis en question. Avec une contribution de 21 M$ par an financée en grande partie par les gouvernements, Montréal figure parmi les arrêts les moins rentables du circuit, loin derrière des destinations comme les Pays-Bas (32 M$) et la Belgique (25 M$).

La Formula One Group (FOG), propriété de Liberty Media, poursuit sa stratégie d’expansion mondiale. Alors que la F1 atteindra bientôt la limite des 25 courses imposées par les Accords Concorde, des escales historiques en Europe, comme Spa-Francorchamps ou Imola, sont déjà menacées ou en voie de réduction. Une rotation des Grands Prix est désormais envisagée pour libérer de l’espace au calendrier.

De nouveaux marchés sont à l’affût : l’Afrique du Sud, la Thaïlande, l’Argentine et bientôt Madrid, qui s’apprête à remplacer Barcelone dès 2026. La F1 cherche à maximiser ses profits en misant sur des destinations prêtes à investir massivement pour accueillir l’élite du sport automobile.

Le président de la F1, Stefano Domenicali, a d’ailleurs été clair :

> « Avec la forte demande et les futurs sites potentiels, il faut équilibrer entre bénéfices économiques et expansion des marchés. »



Si Montréal souhaite préserver sa place sur la scène internationale, il faudra probablement revoir à la hausse les montants investis… ou accepter une présence alternée dans le calendrier.

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