Le Comité d’action politique motocycliste (CAPM-E) affirme que les ratés du projet SAAQclic ne sont pas un simple accident technique, mais le reflet d’un problème structurel dans la gouvernance de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Selon l’organisme, la réforme de 2004 et la création d’un Conseil d’experts ont affaibli la reddition de comptes, laissant place à une gouvernance distante et opaque. Le congédiement du PDG en 2025 ne serait qu’une réponse tardive à la pression publique, sans réelle volonté de réforme en profondeur.
Le CAPM-E réclame un élargissement du mandat de la Commission Gallant pour examiner l’ensemble des mécanismes de gouvernance et éviter que les mêmes erreurs se reproduisent dans d’autres organismes publics. « Les élus passent, mais les structures demeurent. Si personne ne corrige la trajectoire, ce sont les citoyens qui continueront à payer le prix », avertit Yves Albert Desjardins, président du CAPM-E.