Les travailleurs municipaux : l’âme et la force de nos villes
À Montréal, comme partout au Québec, les employées et employés municipaux incarnent la stabilité et l’efficacité des services publics. Selon le SCFP, les élus ne font que passer tandis que le personnel municipal demeure, assurant la continuité essentielle à la cohésion sociale et au fonctionnement quotidien de la municipalité.
La campagne syndicale : enjeux et mobilisation
Pendant la campagne électorale 2025, des messages radiodiffusés et affichages publics rappellent l’apport crucial des salariés municipaux. Le SCFP, qui représente environ 70% des employés municipaux du Québec, insiste sur la nécessité de valoriser ces piliers de la vie urbaine, confrontés à des défis croissants, notamment la rareté de main-d’œuvre qualifiée et l’évolution rapide des besoins de la population.
La privatisation : un danger pour la qualité des services
La syndicalisation du secteur municipal soulève l’alarme sur les risques liés à la privatisation des services collectifs. Des analyses récentes recommandent vivement de conserver les infrastructures et services dans le giron public pour garantir transparence, qualité et lutte contre la corruption. Les partenariats public-privé (PPP) sont critiqués pour leur coût à long terme et leur impact négatif possible sur l’accès équitable aux services.
Défis contemporains : gestion des ressources humaines et maintien de la qualité
La gestion de la relève et la formation continue sont désormais des priorités pour les municipalités afin de répondre aux enjeux de compétences et de technologie. La Commission municipale du Québec souligne qu’une main-d’œuvre polyvalente et bien formée est essentielle pour garantir des services adaptés et de haute qualité aux citoyens.
Conclusion : Un rempart contre la corruption et la fragilisation du service public
Le SCFP rappelle que les salarié(e)s municipaux, par leur expertise et leur stabilité, jouent un rôle de rempart face aux dérives politiques, à la corruption et aux risques liés à la privatisation. Ils contribuent à préserver l’intérêt collectif et la qualité de vie dans nos villes, bien au-delà des mandats électoraux.
