En lançant la campagne « L’heure est brave », l’Université de Montréal s’est fixé un objectif historique : récolter un milliard de dollars d’ici 2030 et impliquer 200 000 donateurs. Une initiative qui, selon le recteur Daniel Jutras et le vice-recteur Michael Pecho, dépasse largement le simple financement : il s’agit de changer en profondeur la culture philanthropique au Québec et d’inspirer un nouveau modèle d’engagement.
En seulement un an de campagne officielle, l’UdeM a déjà récolté 73 % de son objectif, grâce à 43 000 donateurs et au soutien de 133 000 sympathisants. Pour les dirigeants de l’Université, cette réussite repose sur une stratégie innovante : mobiliser autant les grands philanthropes que les donateurs de plus modestes moyens, en mettant l’accent sur l’impact sociétal des projets soutenus.
La campagne mise aussi sur l’excellence de ses pôles de recherche, notamment en médecine et en intelligence artificielle, pour attirer de grandes fondations internationales. Avec plus de 50 millions déjà obtenus hors du Québec, l’Université entend renforcer son rayonnement mondial et devenir l’université de langue française la plus influente au monde.
Pour atteindre ses objectifs, l’UdeM a professionnalisé son approche, recruté plus de 150 bénévoles et formé son personnel pour répondre aux standards philanthropiques internationaux. Un modèle qui pourrait bien inspirer d’autres institutions québécoises à revoir leur approche en matière de dons et d’engagement communautaire
L’Université de Montréal veut devenir un chef de file mondial en philanthropie
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