Québec solidaire, par la voix de sa porte-parole Ruba Ghazal, hausse le ton face aux dérapages financiers des projets numériques du gouvernement Legault. Après les révélations chocs entendues à la commission Gallant, le parti réclame un moratoire sur les nouveaux projets de transformation numérique de l’État jusqu’à ce que les recommandations de la commission soient appliquées et que les enquêtes de l’UPAC et de l’AMP soient complétées.
« C’est fini le bar ouvert. François Legault agit comme un ado en liberté avec la carte de crédit de ses parents. Aujourd’hui, on gèle la carte », a lancé Mme Ghazal, dénonçant des dépassements de coûts atteignant plus de 30% sur 14 projets numériques.
QS exige aussi que tout nouveau dépassement de coûts soit approuvé par un vote des élus à l’Assemblée nationale. Selon le parti, la dépendance excessive à la sous-traitance privée, dont les tarifs peuvent dépasser 1000$ l’heure, est au cœur du problème. Le projet RENIR illustre ces dérapages : prévu à 150 M$, il dépassera finalement 1 milliard.
Québec solidaire estime qu’un meilleur contrôle interne pourrait éviter la dilapidation de 250 M$ par an et appelle François Legault à mettre sur pause tous les nouveaux contrats numériques pour stopper l’hémorragie.