Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) appelle le ministre Lionel Carmant à la prudence concernant une éventuelle réforme de la loi P-38, qui encadre la protection des personnes dont l’état mental représente un danger.
L’organisme estime qu’il est impératif d’attendre le rapport de l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice (IQRDJ) avant d’entreprendre toute modification. Il rappelle que les hospitalisations forcées peuvent constituer une expérience traumatisante et accroître la détresse plutôt que de la réduire.
Le RRASMQ souligne l’importance de privilégier des approches volontaires et communautaires, en misant sur le respect des droits et la prévention, plutôt que sur le durcissement des mesures de contrainte. « Contrairement aux apparences, il n’y a pas de consensus social autour d’une refonte de la P-38 », affirme la co-coordonnatrice Anne-Marie Boucher.