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Québec : un détenu plaide coupable au meurtre de Robert Pickton, tueur en série

by Matilda Honet
Un détenu plaide coupable au meurtre de Robert Pickton. Martin Charest affirme avoir agi « pour les victimes » du tueur en série sans éprouver de remords.

Le profil du détenu et contexte de l’affaire

Martin Charest, 52 ans, a plaidé coupable jeudi au meurtre au premier degré de Robert Pickton, l’un des pires tueurs en série de l’histoire canadienne. L’homicide a été commis en mai 2024 à l’établissement à sécurité maximale de Port-Cartier, situé à 850 km au nord-est de Montréal.

Charest, incarcéré presque continuellement depuis 1999 pour divers crimes violents, écope automatiquement d’une peine d’emprisonnement à perpétuité avec inadmissibilité à la libération conditionnelle avant 25 ans.

Les aveux de Martin Charest devant le tribunal

Lors de sa comparution par visioconférence, Charest a déclaré n’avoir « aucun remords » pour son geste, affirmant que Pickton l’avait provoqué en évoquant ses crimes, dont le meurtre présumé d’un enfant.

« Je l’ai tué pour les victimes et non pour moi. (Pickton) a fait 49 victimes et peut-être plus. Je ne pouvais pas le laisser continuer », a-t-il expliqué au juge lors de l’audience.

Parcours criminel de Robert Pickton

Robert Pickton, 74 ans, purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité pour le meurtre de six femmes. Cependant, l’enquête révéla l’ampleur véritable de ses crimes : l’ADN de 33 femmes avait été retrouvé sur sa ferme de Port Coquitlam en Colombie-Britannique.

Éléments clés de l’enquête à Port-Cartier

L’incident s’est produit dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire de Port-Cartier, réputé pour sa sécurité maximale. Les autorités correctionnelles du Québec ont immédiatement lancé une enquête interne sur les circonstances entourant ce décès.

Réactions des proches et enjeux pour la justice

Cette affaire soulève des questions importantes sur la sécurité dans les établissements correctionnels et la cohabitation entre détenus purgeant des peines pour crimes graves. La justice québécoise devra désormais gérer les implications de cet acte commis par un détenu affirmant avoir agi au nom des victimes de Pickton.

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